L’Italie en état de choc : ce retour inattendu au nucléaire 40 ans après pourrait bouleverser l’avenir énergétique du pays et de l’Europe entière

L’Italie, après plusieurs décennies de méfiance, se tourne à nouveau vers le nucléaire, marquant un changement significatif dans sa politique énergétique. Ce virage s’inscrit dans un contexte européen où de nombreux pays reconsidèrent l’atome face aux défis environnementaux et énergétiques actuels. Le retour de l’Italie au nucléaire pourrait bien refléter une tendance croissante au sein de l’Union européenne, où la quête d’une énergie décarbonée et stable devient impérative. Mais quelles sont les raisons de ce revirement et quelles en seront les conséquences pour le pays et ses voisins européens ?

Le vent du changement : l’Italie rejoint l’Alliance du nucléaire

L’adhésion de l’Italie à l’Alliance du nucléaire représente un tournant majeur. Cette alliance, lancée par la France en février 2023, regroupe désormais 14 pays, dont la Belgique, la Suède, et la Pologne. Avec l’Italie, la dynamique autour du nucléaire en Europe prend une nouvelle ampleur. L’entrée officielle de l’Italie a été confirmée en juin 2025, illustrant l’engagement du pays à explorer cette voie énergétique. Elle ambitionne de relancer la production nucléaire d’ici 2030, avec un accent particulier sur les technologies innovantes et les mini-réacteurs, selon les déclarations de Giorgia Meloni, Première ministre italienne.

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Cette décision s’inscrit dans un contexte où plusieurs pays européens réévaluent leur position sur le nucléaire. La crise énergétique, exacerbée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a accentué l’urgence d’une transition vers des sources d’énergie plus stables et moins carbonées. Le nucléaire, avec sa capacité à fournir une énergie continue et décarbonée, apparaît comme une solution viable, malgré les controverses qu’il suscite toujours.

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Un historique de l’énergie nucléaire en Italie

Avant l’arrêt complet de ses centrales, l’Italie comptait trois installations nucléaires actives. Cependant, la catastrophe de Tchernobyl en 1986 a profondément changé la perception publique du nucléaire. Peu après, un référendum national a conduit à l’arrêt progressif de ces centrales. Ce choix a été confirmé par un autre référendum en 2011, qui a renforcé le moratoire sur la construction de nouvelles installations.

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Depuis lors, l’Italie a diversifié son mix énergétique, s’appuyant principalement sur le gaz, le solaire, l’éolien et l’hydraulique. Cette dépendance aux énergies renouvelables et aux importations d’électricité, notamment de France, a mis en lumière les limites d’un modèle sans nucléaire. La récente flambée des prix de l’énergie a ravivé le débat, posant le nucléaire comme une option incontournable pour garantir la stabilité énergétique du pays.

Les perspectives d’avenir pour l’Italie et l’Europe

Le retour de l’Italie au nucléaire pourrait influencer ses voisins européens. Si certains pays comme l’Espagne restent réticents, d’autres, déjà membres de l’Alliance, pourraient suivre cet exemple et renforcer leur propre production nucléaire. L’Italie espère atteindre la neutralité carbone d’ici 2025, et le nucléaire pourrait jouer un rôle crucial dans cette ambition.

Le développement de technologies de pointe, telles que les mini-réacteurs, pourrait également transformer le paysage énergétique européen. Ces innovations promettent une production plus sûre et plus flexible, répondant aux préoccupations environnementales et de sécurité. En s’engageant sur cette voie, l’Italie se positionne à l’avant-garde de la transition énergétique européenne.

Tableau récapitulatif des membres de l’Alliance du nucléaire

Alors que l’Italie s’engage dans cette nouvelle ère nucléaire, des questions demeurent quant à l’acceptation publique et aux défis techniques à surmonter. L’adhésion à l’Alliance du nucléaire symbolise une volonté de collaboration et de partage d’expertise entre pays européens. Mais ce choix audacieux suffira-t-il à répondre aux enjeux environnementaux et énergétiques de demain ?

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