Microsoft va précharger Word dès le démarrage de votre PC : voici ce que ça change vraiment
Word va bientôt se lancer plus rapidement sur votre ordinateur grâce à une nouveauté annoncée par Microsoft. L’entreprise introduit une fonctionnalité baptisée « Startup Boost » qui permettra de précharger automatiquement l’application Word en arrière-plan, dès que le système d’exploitation aura fini de démarrer. Une évolution discrète, mais qui vise à transformer l’expérience utilisateur pour des millions de personnes dans le monde.
Lire aussi :
- Gros couac chez Microsoft : Windows 11 s’est installé sur des milliers de PC non compatibles, créant la confusion chez les utilisateurs
- Windows 11 réinvente la recherche et les PC Copilot+ entrent dans une nouvelle ère : l’IA s’installe au cœur de l’expérience utilisateur
Une promesse simple : réduire les temps de chargement
Ce changement, prévu pour le mois de mai 2025, repose sur une logique technique déjà bien connue dans l’univers du web : charger les éléments en arrière-plan avant qu’ils ne soient explicitement demandés. Dans le cas de Word, l’idée est de profiter des moments d’inactivité juste après le démarrage de l’ordinateur pour charger l’application dans la mémoire vive. Ainsi, lorsqu’un utilisateur ouvre Word pour la première fois, une bonne partie du travail est déjà faite, réduisant le temps de chargement perçu à une fraction de seconde.
Une tâche planifiée et intelligente
Selon Microsoft, le préchargement ne se fera pas immédiatement au démarrage pour ne pas ralentir l’allumage du PC. L’opération sera programmée environ dix minutes après la fin de la connexion utilisateur, lorsque le système est considéré comme étant dans un « état de repos stable ». Ce compromis permet à Word de gagner en réactivité sans alourdir inutilement les processus de démarrage ou pénaliser les performances globales.
Comment ça fonctionne en coulisse ?
Une tâche planifiée sera intégrée à l’installateur de Microsoft Office. Elle se chargera de charger les éléments essentiels de Word en mémoire, puis de les maintenir dans un état « en pause ». Si l’utilisateur décide de lancer Word, l’application s’ouvrira quasi instantanément. Si, au contraire, Word n’est pas lancé, le système pourra à tout moment libérer la mémoire utilisée par ce préchargement pour d’autres tâches prioritaires.
Un impact minime sur les ressources… en théorie
Microsoft insiste sur le fait que cette fonction est pensée pour être « non intrusive ». Elle ne consommerait que peu de ressources et ne devrait pas ralentir les autres activités de l’utilisateur. Toutefois, les professionnels de l’informatique et les administrateurs système seront probablement attentifs à l’impact réel de cette nouveauté dans des environnements multi-utilisateurs, notamment en entreprise.
Une évolution qui s’inscrit dans une tendance plus large
Le préchargement d’applications n’est pas nouveau. Les navigateurs comme Chrome ou Edge utilisent déjà des techniques similaires pour accélérer le chargement des pages. En intégrant ce mécanisme dans Word, Microsoft poursuit son travail d’optimisation des performances des applications Office, en particulier dans un contexte où la productivité est souvent jugée à la seconde près.
Un déploiement imminent
La mise à jour contenant cette fonctionnalité est attendue pour mai 2025. Elle concernera d’abord les versions récentes de Word installées via Microsoft 365. Aucun paramétrage complexe ne sera nécessaire : la fonction sera activée automatiquement, bien qu’il soit probable que les utilisateurs puissent la désactiver dans les paramètres avancés pour ceux qui le souhaitent.
Et après Word ?
Microsoft n’a pas encore annoncé si cette technique de préchargement sera étendue à d’autres logiciels de la suite Office comme Excel, PowerPoint ou Outlook. Mais si les retours sont positifs, il est probable que d’autres applications suivent rapidement, créant une suite bureautique encore plus fluide au quotidien.
Une bonne idée ? Oui, si elle reste maîtrisée
La rapidité d’exécution est devenue un critère fondamental dans les outils numériques, et ce type d’optimisation invisible mais efficace peut réellement améliorer l’expérience utilisateur. À condition que cela ne se fasse pas au prix d’une consommation excessive de ressources. L’équilibre entre performance, discrétion et contrôle utilisateur sera donc clé pour que Startup Boost tienne ses promesses sans créer de nouvelles frustrations.