Découvrez pourquoi la fin de Windows 10 pourrait coûter cher à la planète !
La fin de la prise en charge de Windows 10 se rapproche. Sorti en 2015, le vénérable système d’exploitation de Microsoft recevra sa dernière mise à jour officielle fin 2025. Cet abandon logiciel pourrait avoir un impact environnemental considérable, créant des quantités massives de déchets électroniques et générant des millions de tonnes de CO2.
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Un problème de déchets électroniques
Votre PC n’est pas compatible avec Windows 11 et vous ne voulez pas utiliser un système d’exploitation vulnérable aux virus ? Achetez un nouvel ordinateur ! C’est en substance le message que cherche à faire passer Microsoft via sa page web dédiée à la fin de vie de Windows 10. Mis en ligne récemment, ce mini-site présente toutes les nouvelles fonctionnalités de Windows 11, donne des conseils pour migrer ses données facilement et propose même un guide d’achat pour aider à choisir les meilleures machines compatibles avec le dernier OS de Microsoft.
Une empreinte carbone massive
Dans un article posté début janvier 2024, le site spécialisé dans la sobriété numérique Green IT affirmait que l’abandon de Windows 10 pourrait générer jusqu’à 37 millions de tonnes d’équivalent CO2. Cette empreinte est similaire à 4,7 millions de tours du monde en termes de CO2, selon Frédéric Bordage, créateur du collectif qui édite le site. Fabriquer et vendre 240 millions de PC pour remplacer « ceux qui fonctionnaient très bien sous Windows 10 » serait équivalent à 186 milliards de km en voiture thermique ou 10 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre de la France.
Des impacts environnementaux multiples
Évoquer seulement les émissions de CO2 ne rend pas compte des autres problématiques comme l’extraction des ressources, l’épuisement des sols ou l’utilisation massive d’eau nécessaire à la fabrication de nouveaux processeurs. Rien qu’en ce qui concerne l’épuisement des ressources abiotiques (métaux et minéraux), cela représenterait 14 milliards de tonnes de terre excavée, selon Green IT. Ces impacts environnementaux multiples soulignent les conséquences écologiques graves de l’abandon de Windows 10.
Un Windows 11 trop gourmand
Certes, tout le monde ne rachètera pas une machine Windows 11 pour remplacer son Windows 10 vieillissant, et certains PC trouveront peut-être une seconde vie sous Linux. Cependant, l’abandon de Windows 10, qui tourne encore sur 70 % des ordinateurs en circulation, pourrait avoir des conséquences écologiques significatives au moment même où la durabilité logicielle est un sujet brûlant en France et en Europe. La transition vers Windows 11, avec ses exigences techniques élevées, force de nombreux utilisateurs à considérer l’achat de nouveaux appareils.
Des discussions sur l’obsolescence logicielle
À Bruxelles, des discussions concernant les directives sur la vente de biens et sur les contenus et services numériques abordent l’impact écologique de l’obsolescence logicielle. En France également, une mission d’information sur l’impact de la loi Agec propose un encadrement plus strict de « l’obsolescence culturelle et/ou technologique ». Ces discussions mettent en lumière la nécessité de politiques plus rigoureuses pour gérer l’impact environnemental des mises à jour logicielles et des abandons de support.
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Des exigences techniques élevées
Il est difficile de demander à un fabricant de logiciels de maintenir à jour un code aussi complexe que Windows pendant des décennies, mais Microsoft aurait pu ne pas verrouiller la mise à jour vers Windows 11 avec des exigences techniques si strictes. De nombreux processeurs, encore performants aujourd’hui, ne sont tout simplement pas compatibles avec Windows 11, ce qui créera des vulnérabilités face aux attaques à partir de fin 2025. Cette situation oblige les utilisateurs à choisir entre des systèmes obsolètes et l’achat de nouveaux matériels, augmentant ainsi les déchets électroniques et les émissions de CO2.