En science, les limites sont faites pour être repoussées. C’est exactement ce que tentent de réaliser des physiciens en quête de l’élément 120, un exploit qui pourrait non seulement redéfinir le tableau périodique des éléments, mais également ouvrir des portes vers des applications inédites. La fabrication de ce super-lourd pourrait signifier une révolution dans notre compréhension de la matière elle-même.
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L’objectif ambitieux : atteindre l’îlot de stabilité
La quête des éléments super-lourds n’est pas nouvelle, mais la réalisation de cette prouesse reste l’une des plus fascinantes aventures scientifiques de notre époque. Jusqu’à présent, l’oganesson, avec son numéro atomique de 118, détient le titre de l’élément le plus lourd synthétisé. Mais aujourd’hui, les chercheurs du Laboratoire national Lawrence Berkeley aux États-Unis ont posé les yeux sur un objectif encore plus audacieux : l’élément 120.
La méthode innovante : le titane au cœur du processus
Au cœur de cette nouvelle méthode se trouve l’utilisation d’un faisceau de titane pour synthétiser l’élément 116, connu sous le nom de livermorium. C’est à partir de cette base que les scientifiques espèrent atteindre l’élément 120. Ils ont déjà réussi à créer deux atomes de livermorium après 22 jours de collisions intensives, offrant un aperçu prometteur de ce que pourrait être l’avenir.
L’îlot de stabilité : une quête de noyaux plus stables
L’attraction principale de l’élément 120 réside dans sa position potentielle sur les rives de ce que les physiciens appellent l’îlot de stabilité. Contrairement aux éléments super-lourds actuels qui se désintègrent presque instantanément, un noyau stable de l’élément 120 pourrait survivre plus longtemps, offrant des propriétés chimiques et physiques potentiellement révolutionnaires.
Progrès technique et défis futurs
La synthèse de l’élément 116 avec du titane a prouvé l’efficacité de cette nouvelle approche. Les chercheurs envisagent maintenant avec optimisme la production de l’élément 120. Cependant, la route est encore longue et semée d’embûches, les installations nécessaires ne seront prêtes qu’en 2025, et la validation de l’existence de l’élément 120 pourrait prendre encore plusieurs années.
Implications et perspectives
La réussite de cette entreprise pourrait transformer radicalement notre compréhension des matériaux et catalyser le développement de nouvelles technologies, notamment dans les domaines de l’énergie et des matériaux avancés. Les implications de la découverte d’un élément stable dans l’îlot de stabilité sont vastes et pourraient même influencer la manière dont nous stockons l’énergie ou concevons des matériaux résistants aux radiations.
Vers un nouveau chapitre de la chimie
Le potentiel de l’élément 120 et l’innovation représentée par cette recherche symbolisent un nouveau chapitre dans l’histoire de la chimie et de la physique nucléaire. Alors que les chercheurs avancent dans leur quête, le monde scientifique et le grand public attendent avec impatience de voir si l’élément 120 tiendra toutes ses promesses.
Cet article explore la tentative audacieuse des physiciens de créer l’élément 120, qui pourrait être situé sur l’îlot de stabilité du tableau périodique. Utilisant un faisceau de titane pour synthétiser l’élément 116, les chercheurs ouvrent la voie à des découvertes qui pourraient redéfinir notre compréhension de la matière et ouvrir des perspectives technologiques révolutionnaires.
Source : Newscientist